L’exposition « Des-compositions du droit » à Ottawa: Une exposition, une rencontre, des peintures, du droit…

lundi 02 décembre 2024 08:55:45

Le 11 octobre, la Galerie d’art d’Ottawa présente une exposition artistique explorant les concepts juridiques de la personne et des biens. Initié par la juriste-artiste Dilara Dadbin, cet événement met en lumière des peintures inspirées des recherches d’Alicia Mâzouz et Mariève Lacroix sur la protection de la personne et l’être disparu. Cette collaboration unique entre art et droit propose un nouveau regard sur un sujet souvent tabou, offrant ainsi une nouvelle perspective méthodologique. Cette exposition à Ottawa marque le début d’un mouvement visant à intégrer l’art dans la recherche et la pédagogie en droit.

Chercheurs associés

Le 11 octobre, c’est à la Galerie d’art d’Ottawa que l’on pourra découvrir un véritable parcours artistique consacré aux principes du droit de la personne et des biens.

Projet à interprétation libre, la juriste-artiste Dilara Dadbin y dévoile des représentations picturales de la pensée juridique, directement inspirées d’une lecture des travaux d’Alicia Mâzouz, Docteure en droit privéMaîtresse de conférences, et Responsable pédagogique de la Licence Droit & Culture Juridique du campus d’Issy-les-Moulineaux de la Faculté de Droit de L’université Catholique de Lille et de Mariève Lacroix, Docteure en droitProfesseure titulaire à la Section de droit civil de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa et avocate à la Cour d’appel du Québec.

Alicia Mâzouz et Mariève Lacroix ont choisi de consacrer une partie de leurs recherches à la protection de la personne et de son corps depuis quelques années maintenant. Le délicat sujet de l’être disparu est notamment au cÅ“ur de leurs travaux. Elles ont ainsi co-écrit plusieurs articles et co-dirigé un ouvrage collectif intitulé Â« Dialogue entre la mort et le droit Â» publié en 2017 aux éditions Yvon Blais.

C’est leur rencontre avec Dilara Dadbin qui a été a été le déclencheur de ce projet d’exposition hors du commun intitulé « Des-compositions du droit Â». Juriste de formation, l’artiste se consacre aujourd’hui à l’art pictural, et tout spécialement à la question de la représentation du droit dans ce dernier. En assistant aux conférences de Mariève Lacroix et Alicia Mâzouz, en relisant leurs publications et ouvrages, en échangeant de façon régulière sur leur vision du droit, Dilara a donc construit un véritable parcours d’œuvres qu’elle a pu proposer à ses deux partenaires.

Ce projet est donc le fruit d’une collaboration étroite, réalisé et pensé par des juristes pour permettre une meilleure transmission de leurs idées mais aussi et surtout pour ouvrir de nouvelles pistes méthodologiques en assumant ce rapprochement entre droit et art.

Traité en utilisant le courant de l’abstraction, une autre réalité juridique de la personne se dessine dans chacune des toiles. L’alliance des échanges de Dilara, Alicia et Mariève a permis de porter un autre regard sur ce sujet souvent tabou de l’être perduLe parcours d’exposition, pensé à l’origine par des juristes pour s’échapper du droit, permet en fin de compte de mieux le comprendre. Une exposition de peintures à l’huile qui constitue le premier temps fort d’un nouveau courant de pensée qui souhaite amener l’art à devenir un vrai moyen de recherche et de pédagogie en droit.

La première de l’exposition aura donc lieu à Ottawa mais l’Université Catholique de Lille accueillera ensuite avec un grand plaisir cette exposition qui sera certainement le sujet de nombreux échanges de par son originalité.

Toutes nos félicitations à Alicia Mâzouz et à ses partenaires pour la conception et la réalisation de ce projet à la fois ambitieux et atypique.