Partenariats

mardi 19 mars 2024 11:22:44

Partenariats académiques et universitaires

Le C3RD est convaincu de l’intérêt pour la recherche en droit, d’un travail collaboratif entre les laboratoires. Ainsi, les membres du C3RD sont invités à s’ouvrir aux collaborations extérieures et au montage de projets tant strictement juridiques que pluri-disciplinaires. L’environnement géographique et institutionnel du centre s’y prête d’autant plus au sein de la FUPL[1]. Ainsi des collaborations entre des chercheurs psychologues et théologiens ont permis de créer la Chaire Enfance et familles. Celles entre les juristes, les médecins et les éthiciens ont permis d’ériger la Chaire Droit et Ethique de la santé numérique.


[1] Fédération Universitaire et Polytechnique de Lille

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Partenariats partenariats avec les acteurs socio-économiques

Le C3RD est un laboratoire résolument tourné vers les acteurs économiques et sociaux. Soucieux de répondre à des problématiques concrètes et de s’inspirer des réalités pour alimenter sa recherche, le C3RD tisse, depuis sa création, des liens privilégiés avec des interlocuteurs dits de terrains.















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AFJE, Association Française des Juristes d’Entreprise

Les petites affiches, Ed. Lextenso, janvier 2017

L’AFJE est la première organisation professionnelle de juristes d’entreprise en France et en Europe. Elle a fait de la promotion de ce métier sa mission phare depuis 1969. Les juristes d’entreprise, seconde profession du droit après celle des avocats en nombre de professionnel, ne cessent de développer leur fonction stratégique, au carrefour du droit et de l’économie, au bénéfice de la compétitivité de leurs entreprises. l’AFJE s’est fixé entres autres objectif de participer avec les universitaires aux travaux de réflexion sur la formation des juristes d’affaires et sur les thèmes du droit de l’entreprise.

Réalisatons communes

  • 18 janvier 2018, conférence « Avocats et Juristes d’Entreprise : enjeux et avenir », En 2017, l’Association Française des Juristes d’Entreprise (AFJE) Hauts-de-France a marqué une nouvelle page dans son histoire en ouvrant ses portes aux étudiants justifiant minimum d’un Master 1 en Droit. Partenariat avec le Barreau de Lille. Dans ce contexte, les étudiants des Masters 2 Pratique du Droit des Affaires et Droit Comptable et Financier de l’Université Catholique de Lille ont souhaité marquer leur adhésion et leur appartenance à l’AFJE en organisant une conférence ayant pour thématique le rapprochement des métiers d’Avocat et de Juriste d’Entreprise. En effet, suite à de multiples changements, les professions juridiques doivent faire face à de nouveaux enjeux et répondre à de nouveaux défis. Cette conférence a permis aux professionnels du droit mais également aux étudiants ainsi qu’à nos invités d’échanger leurs points de vue, mais aussi de s’informer sur cette problématique qui très souvent divise les praticiens. En présence de : Bruno CONTESTIN, Directeur des affaires juridiques du groupe ROSSEL La Voix et représentant de la délégation AFJE Hauts de France et Stéphane DHONTE, Bâtonnier de l’Ordre des avocats de Lille.

AFHJ, Association Française pour l’Histoire de la Justice

Les petites affiches, Ed. Lextenso, janvier 2017

L’Association Française pour l’Histoire de la Justice a pour objet de « promouvoir et développer l’histoire de la justice, y compris celles des institutions et professions judiciaires », afin de mieux la faire connaître du grand public.

Réalisations communes

  • Le 25 mars 2014, Conférence, « La justice du XXIe siècle : une réforme nécessaire ou une réforme impossible ? »

Résumé de la conférence : Denis Salas, magistrat et essayiste, s’appuyant sur son expérience et sur des faits historiques nous montre dans son dernier ouvrage : Le courage de juger (Fayard) que : « L’acte de juger est une prise de risque ».

Ce risque, le juge le rencontre sans cesse : que ses décisions portent sur des conflits familiaux, des problèmes de néo natalité, de handicap, de fin de vie mais aussi sur des affaires de corruption, de crime individuel ou de masse…Une réforme de la justice du XXIe siècle s’impose donc pour garantir l’indépendance des juges.

  • Cycle de conférences organisées dans le cadre du 70ème anniversaire du procès de Nuremberg en collaboration avec la Faculté de Théologie de l’Université catholique de Lille
  • 29 septembre 2015, « Les origines du procès de Nuremberg »

Animée par Odile LOUAGE et Sylvie HUMBERT.

  • 6 octobre 2015, « 1945. La découverte »

Animée par Annette WIEVIORKA

  • 13 octobre 2015, « La justice pénale internationale de Nuremberg à aujourd’hui »

3ème conférence organisée en collaboration avec la Cour d’Appel de Douai

Animé par Bruno CATHALA premier président de la Cour d’appel de Douai/ discutant : Denis SALAS

  • 20 octobre, « Témoignages et mémoire »

Animée par Cathy LEBLANC et Dominique DURAND

  • 12 et 13 novembre 2015, Colloque international, « Le sens de la peine »

Ce colloque a été organisé en partenariat avec le Centre de Ressource pour les Intervenants auprès des Auteurs de Violences Sexuels (CRIAVS), l’Association française de criminologie (AFC) et l’Institut Français pour la Justice Restaurative (IFJR). L’actualité politique et médiatique était au centre de ce colloque international, elle nous parle avec insistance de la mise en péril de valeurs culturelles et sociales, de transgressions de lois fondamentales et des réactions qu’elles appellent, des drames et souffrances qu’elles entraînent, des efforts déployés par les citoyens et les politiques pour y répondre et des obstacles à surmonter alors. Cette actualité nous parle donc en tout cela des divers sens de la peine.

Une nouvelle analyse de ce que recouvre cette notion est d’autant plus importante que les significations qui s’y attachent nous entraînent généralement à la considérer d’une manière univoque, distincte et séparée, sinon contradictoire, des significations autres que celle de la sanction pénale. Ainsi, une approche pluridisciplinaire permettra à nouveau de relier des compréhensions médicales et juridiques de la douleur et de la punition, mais aussi des explications philosophiques ou théologiques aussi bien que des vues sociologiques et historiques de leur portée dans l’expérience humaine.

Au vu de cet objectif, des axes de réflexion ont permis de rapprocher et confronter des termes encore souvent étrangers les uns aux autres : la souffrance psychique et la réparation morale, la contrainte judiciaire et le soin clinique, la sanction pénale et la restauration sociale, la difficulté personnelle et l’idéal collectif…

Ainsi, quatre demi-journées thématiques ont été l’occasion d’exposés présentés par des universitaires et professionnels de champs divers : philosophie et théologies, droit, psychiatrie et psychologie, arts et littérature, anthropologie et sociologie, criminologie, Histoire…

  • 31 mars 2017, Colloque à la Cour de Cassation, « La médecine judiciaire d’hier à aujourd’hui : regards croisés »

Colloque organisé à la Cour de Cassation en partenariat avec le C3RD de la Faculté de Droit, Les Facultés de l’Université Catholique de Lille, le centre de droit privé et droit de la santé (EA 1581) de l’Université de Paris 8, avec la participation scientifique de l’AFHJ et du Centre de droit de la santé de la faculté de droit et de science politique de l’Université d’Aix-Marseille. A l’occasion de ce colloque, les étudiants du master 2 droit de la responsabilité médicale se sont rendus sur place afin d’assister notamment aux interventions de deux de nos enseignants-chercheurs : Mme Humbert et Mme Williatte-Pellitteri.

  • 23 novembre 2017, conférence, « Justice réparatrice, justice restaurative : éléments de droit comparé »

Organisée en partenariat par le Centre de recherche sur les Relations entre le Risque et le Droit de la Faculté de Droit de l’Université Catholique de Lille, l’IELSociety (Association d’étudiants de l’International and European Law Scool), L’Association Française pour l’Histoire de la Justice L’association et les étudiants du Master 2 Droit de la Matière Pénale de la Faculté de Droit de l’Université catholique de Lille. La justice réparatrice ou restaurative s’est immiscée au sein de la justice pénale. Son influence est aujourd’hui telle que le législateur a pu la consacrer lors de l’adoption de la loi du 15 août 2014 sur l’individualisation de la peine et l’efficacité des sanctions pénales. Devant concilier les objectifs de resocialisation de la peine (et du procès pénale) à une prise en compte plus vaste des intérêts de la victime de l’infraction, les modalités de la justice réparatrice visent plus largement le rétablissement de la paix sociale. Cependant, une telle participation de la victime à l’œuvre de justice à tous les stades de la procédure pénale fait craindre un bousculement des principes fondamentaux du procès pénal en accroissant le risque d’une dérive victimaire et l’éloignement de l’objectif de resocialisation de l’auteur de l’infraction. Cette conférence a permis de mieux comprendre les fondements de la justice réparatrice afin d’en mesurer l’impact en droit français.

  • « Regard critique sur la justice réparatrice », Mylène Jaccoud, Professeure à l’Ecole de criminologie de l’Université de Montréal
  • « La justice réparatrice en droit comparé, l’exemple africain », Jean Pradel, Professeur émérite de l’Université de Poitiers

La table ronde était animée par Juliette Leroy et Antoine Sevestre Vinci, Etudiants en deuxième année de Master Droit de la matière pénale

  • 23 et 24 novembre 2017, Colloque organisé à Caen, « Justice et paix – Histoire at actualité »

Journées régionales d’histoire de la justice. Ces journées régionales d’histoire de la justice sont le fruit d’un partenariat établi entre l’AFHJ et Cour d’appel de Caen, la Région Normandie, la Ville de Caen, l’Ordre des avocats au Barreau de Caen et au Barreau de Coutances-Avranches, la Chambre des notaires près la Cour d’appel de Caen, la Compagnie des experts judiciaires près la Cour d’appel de Caen, l’Université Caen Normandie, le Mémorial de Caen et le C3RD.

Dans ce cadre 24 de nos étudiants se rendront sur place en bus, et bénéficieront d’une visite guidée du mémorial avant d’assister le 24 novembre au colloque dans son intégralité.

  • 7 et 8 décembre 2017, colloque, « La prévention des génocides »

Organisé en partenariat par le Centre de Recherche sur les Relations entre le Risque et le Droit (C3RD) de la Faculté de Droit de l’Université catholique de Lille, l’Association Française pour l’Histoire de la Justice, La Fondation et l’Institut Varenne. En inscrivant le concept de crime contre l’humanité dans les qualifications juridiques, les juges à Nuremberg ont ainsi désigné le mal suprême et l’ont inscrit dans l’empire du droit. Mais, malgré toutes les précautions instituées depuis 1945, les notions de crime contre l’humanité et de génocide se sont étendues. Ainsi, le 11 janvier 2017, près de quarante ans après les crimes commis par le régime des Khmers rouges, les Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens ont tenu leur dernière audience.

La société internationale et la justice sont-elles désormais en mesure de prévenir et de répondre aux risques de nouvelles dérives aux conséquences humaines, politiques, économiques et sociales particulièrement désastreuses ?

C’était l’enjeu de ce colloque international qui a réuni un certain nombre de spécialistes, universitaires, historiens, professionnels de la justice, et des victimes également, dans un contexte où la prévention de futurs génocides apparaît comme une priorité. Ce colloque donnera lieu à l’édition d’un ouvrage.

  • 15, 16 et 17 mars 2018, colloque international, “La Loi à l’épreuve de la Déportation”

La tradition de ce colloque annuel est de mettre un thème à l’épreuve d’un contexte de situation extrême bien particulier : celui de la Déportation des populations juives mais aussi de tous les indésirables de l’extrême droite nazie. Cette année la réflexion a porté sur la loi dans tous ses aspects, la question centrale étant de savoir si la notion de risque est déterminante dans les choix que font les uns et les autres. Voilà l’objectif du travail de cette année auquel s’est attelé une équipe qui depuis sept ans maintenant travaille de concert, sur cette thématique.

  • 15 mars 2018, conférence « Femme(s) et Féminisme(s) dans la justice internationale pénale ». Cette conférence s’inscrit dans la continuité de la conférence du 23 novembre : « Justice réparatrice, justice restaurative : éléments de droit comparé ».

Les femmes possèdent une place particulière dans les guerres : souvent reléguées au soutien de guerre, ou simplement présentées comme victimes passives des crimes de masse, il est souvent oublié qu’elles jouent aussi un rôle actif dans les crimes commis durant les conflits armés. Alors, victimes, auteures, pacificatrices ? Victimes spécifiques des crimes de guerre, crimes contre l’humanité ou génocide, elles sont visées parce qu’elles sont femmes mais aussi parce qu’elles sont mères et vivent souvent le déshonneur d’avoir été violée. Un crime spécifique a d’ailleurs été créé : le féminicide. Auteures, elles peuvent soutenir et participer aux crimes sans pourtant autant que cela soit dit, ni parfois réprimé. Pacificatrices, leur place est néanmoins peu développée dans le processus politique post-conflits.

Quel rôle jouent-elles réellement ? Comment la justice appréhende-t-elle cette catégorie de personnes au centre des conflits armés ?